Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


En route vers la maison du Père

Message donné le 7 décembre 2014 par N. Einberger

Il y a dans notre monde beaucoup d’addictions qui maintiennent les gens dans des liens, des chaînes, qui retiennent même les chrétiens loin du Seigneur. Ou peut-être nous approchons-nous du Seigneur, mais à bonne distance, pour garder notre liberté. Il est bon aujourd’hui dans ce temps de Noël de se souvenir de ce que les anges ont chanté (Luc 2:14) : les bonnes dispositions du Seigneur à notre égard se renouvellent chaque jour ! Souvenons-nous dans ce temps de Noël que Dieu est bien disposé à notre égard. Le sommes-nous à son égard et à l’égard de nos frères et sœurs ? Noël est la preuve que Dieu est bien disposé à notre égard, puisqu’il nous envoie Jésus, le sauveur promis.

Nous serons un jour auprès de Dieu, mais en attendant il y a encore du chemin à faire, dans sa présence et sous sa direction.

Lecture : Psaume 23

Il y a deux parties dans ce psaume, d’abord l’histoire du troupeau et du Berger (versets 1-4), puis l’arrivée à la maison (5-6). Les bonnes dispositions du Seigneur se manifestent dans la description du bon Berger. Le psaume 22, juste avant, parle des souffrances de la croix. Ce n’est pas par hasard, car sur ce chemin nous devons nous souvenir de la croix, ne pas perdre de vue ce que Jésus a fait. C’est important : beaucoup de chrétiens aujourd’hui vivent d’émotions, et si les émotions ne sont pas assez fortes l’on part ailleurs pour voir s’il y a des émotions plus fortes. Mais la seule chose qui compte est le Seigneur lui-même, mort et ressuscité pour nous, et qui va nous conduire sur le chemin.

L’histoire raconte comme l’histoire d’un troupeau conduit par le berger dans les alpages, puis qui doit redescendre. Dans la vie, c’est la même chose : nous ne sommes pas toujours près de eaux paisibles. Il ne faut pas s’arrêter, il faut aller de l’avant avec Dieu, ne pas s’arrêter même si les choses sont difficiles. Sous la houlette du berger, nous serons conduits. Jésus est le bon berger, et Yahvé (traduit par l’Éternel dans nos anciennes traduction) est celui qui s’approche de son peuple, qui a entendu les cris de son peuple en Égypte et qui vient sauver son peuple. C’est celui qui veut s’occuper de nous, prendre soin de nous. Le Seigneur est là en toutes circonstances, dans sa bonté et sa douceur. L’onction du Saint-Esprit est aussi présente dans ce psaume, puis il y a l’accueil dans la maison du Père.

Nous sommes en route vers la maison du Père. Quelle est la pensée qui nous anime profondément envers Dieu, quelle image de Dieu avons-nous, du Père, de Jésus et du Saint-Esprit ? Ici, le Seigneur nous aide tout particulièrement avec son bâton et sa houlette, dans cet amour qui nous entoure et qui est en nous. Il nous conduit, et il n’y a pas de raison que cette direction s’arrête. Comme un berger s’occupe de ses brebis, le Seigneur s’occupe de moi. Le verset 2 pourrait être transcrit par « Il me donne le meilleur, avec lui je n’ai ni faim ni soif ». Il y a beaucoup de chrétiens non satisfaits. Mais avec Lui nous avons le meilleur, nous n’avons ni faim ni soif. Le verset 3 pourrait décrire des situations critiques. Si nous sommes dans des situations critiques, lorsque nous sommes tombés et n’arrivons plus à nous redresser, Il nous remet sur pieds et nous montre le chemin à suivre. Cherchons-nous notre chemin dans le Seigneur, cherchons-nous à savoir quel sera le chemin en 2015 ? Dieu va nous conduire sur le chemin, et ce sera un chemin merveilleux parce qu’il le veut bien. C’est sa bonne volonté.

Au verset 4, on arrive plus bas, dans la plaine, dans la vallée. Cela pourrait être interprété par « C’est grâce à Toi que, dans les pires difficultés, je n’ai rien à craindre. En effet, tu es toujours disposé à me défendre, prêt à intervenir pour me tirer d’affaire afin de me ramener au bercail, dans le troupeau. » En face de dangers et difficultés immenses, dans nos pires difficultés, le Seigneur est là, on n’a rien à craindre, il est toujours présent pour nous défendre contre l’ennemi et intervenir pour nous ramener. Le Seigneur nous ramène à Lui. Les dangers sont près, mais Jésus est plus près. L’important est que nous soyons d’accord ! Le cœur humain n’est pas forcément disposé à se soumettre à Dieu, lui obéir et l’écouter ! Nous avons besoin de cette intervention du Seigneur.

Jusqu’ici, le psalmiste employait la troisième personne : « Il ». La suite du psaume est écrite à la deuxième personne. Dans la maison du Père, la relation devient directe, nous connaîtrons comme nous avons été connus (1Cor 13:12).

Verset 5 : le Seigneur dresse devant nous une table. La table de la communion, la Sainte Cène est importante. La table de la communion est un festin de joie. Il n’en faut pas plus pour nous nourrir, ce n’est pas qu’un petit en-cas. Nous sommes arrivés à la maison et la table est dressée par le Seigneur. Les adversaires ne vont pas partir tous seuls, il faut résister à l’ennemi. Une table est dressée. « C’est encore toi qui tiens en respect mes ennemis en accordant l’onction de ton Esprit qui me rend joyeux ». Dans la maison de Dieu, il y a une onction de joie débordante. Nous avons besoin de la joie ! En nous il y a une joie, c’est la joie du Seigneur. Jésus, que ta joie demeure ! En même temps que nous sommes conduits sur la route, nous sommes aussi quelque part déjà dans sa maison.

Verset 6 : le bonheur et la grâce nous accompagnent, c’est une certitude et l’on n’a pas honte d’en parler. Le Seigneur cherche toujours notre avantage ! Ne disons pas seulement que nous allons bien, mais approchons-nous du Seigneur pour que les choses aillent bien, comme Il le veut ! Que fait-on lorsque l’on se sent bien dans cette maison ? « J’ai déménagé chez le Seigneur ! Je ne veux plus le quitter, être là en sa compagnie. » Être là en la compagnie du Seigneur a la saveur de l’éternité, et il est bon d’être dans sa présence et de persévérer à être dans sa présence.


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