Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


Découvrir le repos en Dieu

Message donné le 11 janvier 2015 par Luc-André Coulet

Notre premier amour sans limite pour Jésus-Christ s’est peut-être parfois affaibli et l’on peut demander pardon à Dieu. Mais la principale cause de cet affaiblissement est que nous ne savons plus nous reposer en Dieu.

Après cette période de fête s’achèvent des jours pendant lesquels nous avons beaucoup cherché à faire plaisir aux autres, mais souvent dans l’empressement. Puis le travail reprend, avec ses contraintes, et toujours sans temps. Ni le repos que nous avons pris ni nos bonnes résolutions ne changent les choses : il nous manque du temps.

Dans la Parole de Dieu est la vérité, et la vérité est en Christ. Jn 14:6, Jn 16:13. Attendons-nous à ces choses à venir. Ouvrons donc cette Parole qui nous donne la vie. De quoi avons-nous besoin pour poursuivre paisiblement notre marche ici-bas sans perdre de vue notre amour pour le Seigneur ? Nous avons besoin de repos, nous avons besoin de Shabbat.

Lecture comme prière : Psaume 16

Le texte de ce matin décrit une scène qu’a vécue Jésus, et qui pourrait servir de direction pour toute cette année : Mc 2:23-28.

Une question interpelle et sème le doute, elle vient des religieux. Qu’en pense Jésus ? Il ne laisse pas ses auditeurs entrer dans une réaction de crainte face à l’autorité des chefs religieux. Il répond par la Parole, par des faits réels vécus et écrits. N’oublions pas que les pharisiens se distinguent par leur loi orale, une adjonction prétendant apporter une meilleure interprétation aux livres sacrés. Jésus sait ce qu’ils aimeraient bien avoir comme réponse, et c’est pour ce faire qu’il utilise la symbolique de l’histoire de David. Ps 89:20. Cette Parole est vérité.

Nous sommes toutes et tous confrontés à une réalité qui nous poursuit : le repos. Ne disons-nous pas « avant, je n’avais pas une minute, maintenant, je n’ai pas une seconde » ou « Je n’ai plus de temps », « vivement ce soir qu’on se couche », ou le matin « je suis déjà fatigué ». Dans notre passage, il est parlé de repos.

Arrêtons-nous sur le mot « même » du verset 28. Si Dieu est même maître du Sabbat, c’est qu’il doit être maître d’autre chose aussi. La proposition que Dieu nous fait aujourd’hui est d’ouvrir sa Parole, la lire et la mettre en pratique. Elle n’a pas été donnée pour les intelligents, ceux seuls qui auraient suivi des cours spéciaux, mais aux simples, aux petits, à nous. C’est une Parole accessible, qui répond à nos questions. Notre question ce matin est « Où puis-je me reposer ? ».

Jésus répond : « Je suis le repos » (Mt 11:28). Comment le vivre, comment le mettre en application ?

Pour entrer dans l’application, il nous faut mettre en marche notre foi. (Héb 11:1). La foi est là, mais pour la réaliser pleinement, il faut la mettre en action. Aujourd’hui, nous sommes confrontés à nombre de lectures et situations qui nous imposent ce que le monde veut nous donner. Mais Dieu n’impose rien, il parle. Il veut que nous agissions, non pas seuls mais avec lui, car il nous accompagne (Mt 28:20).

Dieu veut nous inciter à prendre du repos, trouver un temps pour lire et étudier la Parole. Cette Parole nous parle (Jn 16:13). C’est écrit, désirons le vivre ! Disons « Seigneur, tu as promis le Saint-Esprit, le consolateur, je suis dans une situation particulière, viens à mon secours. »

L.-A. Coulet nous donne ensuite le témoignage d’une passe difficile où il portait son entreprise à bouts de bras. Il a été conduit à remettre sa charge au Seigneur. Il a alors reçu cette Parole dans son cœur : « Occupe-toi de moi et je m’occuperai de ton entreprise ». Lorsqu’on est repris par le Seigneur de cette manière, c’est plus fort qu’un enfant repris par ses parents. C’est notre Dieu qui nous parle. Quelle grâce que dans ces situations le Seigneur ne nous donne pas une théorie sur 25 pages, avec des choses à apprendre par cœur ou un rituel à suivre ! Il parle en quelques mots : « occupe-toi de moi ».

Par rapport à ce repos, nous sommes invités à faire nôtre cette Parole : « occupe-toi de moi, et je m’occuperai de toi. ». Entre parenthèses : d’ailleurs, il l’a déjà fait.


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